mercredi 10 décembre 2008

pile poil



ce que je souhaite faire... santé communautaire ou santé publique... faudrait que je me le colle en néon rouge vif clignotant dans un bon coin de mon cerveau....

vendredi 13 juin 2008

Ailleurs commence ici..

Et l'on parle de tragédie pour des vacanciers bloqués dans une tempête de neige ; et l'on nomme naufragés ces voyageurs dont le train arrive avec plusieurs heures de retard ; et l'on qualifie d'otages ces usagers subissant les contrecoups d'une grève... Désagréments certains, inconforts incontestables, énervements justifiés. mais alors quels mots reste-t-il pour dire la vie de ces hommes et femmes dont le quotidien n'est que famine, guerre, épidémies ?

Marie G. - Afghanistan 2004

Et si le geste du clown, aux antipodes de cette emphase obscène, tentait justement d'affronter l'indicible horreur de certaines vies et l'insupportable bêtise de ce monde, en bricolant un langage qui autorise qu'on en sourit ? S'il témoignait d'une salutaire capacité à délester le désastre par la dérision, à redonner du sens par la légèreté ? En funambule modeste des émotions, le clown dialogue avec la Mort. Il n'empêche pas le drame, mais le détourne de sa mortifère mise en boucle ; il ouvre une brèche...

Marie G. - Afghanistan 2004

L'engagement nécessaire des Clowns Sans Frontières, contribue cinquante ans après à faire résonner les mots d'Albert Camus recevant le Prix Nobel de littérature : "L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes... L'artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s'arracher... Le rôle de l'écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd'hui au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent. Ou sinon, le voici seul et privé de sont art".

Christophe Blandin-Estournet, membre de CSF depuis 2002

mardi 6 mai 2008

el cigala

Marie G.



Découvrez Bebo & Cigala!


A ma gauche, la discussion entre bonnes gens, à ma droite, la grande préparation au départ. A ma gauche, l’eau claire et chantante qui a manqué s’évaporer pour toujours, à ma droite, l’ouzo qui monte gentiment à la tête et qui dit combien il est savoureux ce pays. A ma gauche, de belles blondes se hâtent, à ma droite, de jolies brunes s’affairent. A ma gauche, la lune ronde et orangée à en faire rosir les joues des innocents, à ma droite, celle qui chante tous les soirs l'air de l'agonie. A ma gauche, je devine l’immense bleu sur laquelle s’amuse l’anguleux orage, à ma droite des bambous droits comme des « i » laissant entrevoir l’œil du voyeur curieux ou du curieux voyeur. A ma gauche, des hommes en colère qui pensent qu’un jour ils partiront sur un bout de terre qui n’aura pas brûlé, à ma droite, la radio grésille et annonce qu’il est temps pour moi de m’évanouir en douceur dans ce décor orangé.

dimanche 27 avril 2008

Guinée secrète

free music


Grand poivrier, j'ai cherché ton nom en malinké, en kono, en kissi et aussi en toma.
Ce soir, silencieux, tu happes ses perles laissées sur son sillage.
Majestueux comme un roi, tu as la couleur cendrée du piperi.
Beau poivrier, tes feuilles sont des grappes d'étoiles argentées .
Ce soir, courageux, tu m'offres tes branches comme doux abri,
Pour l'y attendre...

vendredi 7 mars 2008

Charmante déroute

Photo Marie

D'un instant, il aura fallu d'un instant seulement,
Pour que cet espèce de spasme de l'âme,
Dramatique et excitant,
Bouleverse le cœur,
Trouble les pensées.
Agitation dans le bocal, l'instant aura de quoi piaffer,
Puisqu'il a tout bouleversé.

samedi 9 février 2008

Coeur vert

Photo Marie - Koh Chang 2008

Je respire profondément l'air pur de la forêt. Je suis essoufflée mais je ne dépense pas d'énergie. Mes poumons semblent avoir été purifiés, l'air pénètre jusqu'à la plante de mes pieds. Mon corps et mon esprit sont entrés dans le cycle de la nature. Je suis dans un état de sérénité que je n'avais pas connu avant.
Koh Chang, 27 janvier 2008

Quand je repense...

Photo Marie - Bangkok 2008
à Bangkok...


Bangkok c'est le coeur de la planète. C'est un énorme coeur urbain, c'est international, c'est toutes les langues, c'est les meilleures saveurs au monde, c'est des ambiances de films avec des cantines sonores éclairées au néon, c'est romanesque à mort, c'est des marchés grouillants, des flots de gens, d'odeurs, de sons, de moiteur, de ciels lourds et puissants gorgés d'humidité tropicale, c'est démesuré, c'est des lieux faits pour l'aventure, les rencontres, les passions, c'est des coins qui peuvent changer une vie, c'est le coeur de la planète et on s'y sent petit, on s'y sent vivant...

samedi 3 novembre 2007

Pointe de Pern



Ouessant - Photo Marie

vendredi 2 novembre 2007

dimanche 21 octobre 2007

...

Je range les dernières chaussettes au fond du sac, je pousse les feuilles volantes au coin de la table pour faire de la place. J’y ai amoncelé depuis quelques semaines tout un bric et broc, une montagne de guides, de livres, de listes à cocher, à retenir, à suivre…C’est alors que l’on m’a soufflé une piste… le poil ! j’ai tout fait valdingué de la table pour n’y laisser que l’essentiel. Des photos, du papier, un ciseau, du grand art et de la poésie. Ouvrez vos mirettes et entendez :

« Poil à mes doigts que dans ta culotte s’affirment,

Poil à ma bite qui dans ton cul se noie… »

Au détour, ces vidéos sont incroyables de stress et de vérité !