Pointe de Pern

Ouessant - Photo Marie

Pieces of Molene

Photos Marie

...

Je range les dernières chaussettes au fond du sac, je pousse les feuilles volantes au coin de la table pour faire de la place. J’y ai amoncelé depuis quelques semaines tout un bric et broc, une montagne de guides, de livres, de listes à cocher, à retenir, à suivre…C’est alors que l’on m’a soufflé une piste… le poil ! j’ai tout fait valdingué de la table pour n’y laisser que l’essentiel. Des photos, du papier, un ciseau, du grand art et de la poésie. Ouvrez vos mirettes et entendez :

« Poil à mes doigts que dans ta culotte s’affirment,

Poil à ma bite qui dans ton cul se noie… »

Au détour, ces vidéos sont incroyables de stress et de vérité !

Patmos

Photo Marie - Grèce

Lâcher la bride, baisser d’un cran, crier un ton plus bas, pousser moins fort, lâcher la pédale, remplir la poterie d'argile rouge, s'abandonner à ses rêves "pain de sucre", aimer plus fort ce que l'on est à ses yeux seuls. Oui, ceux là seuls qui ont droit de regards...

Madame rêve...

...de tenir une conversation en inhalant de l'hélium, de démonter la machine à laver pour libérer le gars qui pédale à l'intérieur, de se branler sans les mains, d'écrire un texte en commençant par la dernère phrase et à rebours, de tirer un plus-de-jouir comme on tire une plus-value, de chercher le sommeil et du café tout fée, de te ramener une pierre du grand château des rois, et une fleur moche de rue, mais une fleur quand même

bon il est temps pour moi de reposer mes vieux os et mes beaux yeux!

Andrzej Dragan

Dragan

Les portraits de Dragan me coupent le souffle... Ils sont sans concessions. Et je vois du Caravage dans ses photos.

...

Photo Marie - Montreal


Je suis champiquée du ciboulot, je veux devenir une muse essentielle et incontournable…

Jour de marché

Photo Marie - Montreal

Baisers sucrés et gourmands, baisers mouillés, baisers volés, interdits pour adultes avertis, fruités, exotiques, langoureux, bise de bonjour, baisers glacés au bord des plages d’automne, baisers filants vers le Sud, baisers goulus pour fentes mielleuses, baisers passionnés pour langues enjouées…

À vous de chiner !

Souvenirs

Photo Matteo

Drapée d'un long foulard, on ne voyait que ses yeux noirs guettant... Seule chair, j'aperçus le bout de ses pieds. Ses orteils étaient peints, oui, je crois... au henné...

Aéroport de Kaboul

Pour votre bien d'Hervé Chesnais

Photo Marie

Dormez si vous le pouvez, couvrez de votre sommeil de juste les guerres sans honneur, les gestes infâmes des marchands, remerciez ceux qui ont coupé la tête des pavots, qui vous ont entêté d'opium, assoupissez vous, ils fourniront les rêves, puisqu'ils possèdent les images.

Pleurez sur ordre, prouvez qu'à vingt heures bat un cœur d'enfant puisqu'on vous infantilise, essorez vos mouchoirs de Cholet pendant la réclame, prouvez qu'à vingt deux heures un samedi sur deux bande un sexe assuré qui rêve de dentelles telles qu'on vous les propose, blanches ou roses, aux pages lingeries de tous les catalogues. Ils ont toutes les tailles, dans toutes les matières.

Courez au matin dans la nue, jouez au ballon, enfilez vos maillots lycra, enfourchez vos vélos et roulez sans rien voir que les côtes, les pentes, les virages. Rentrez fatigués du dimanche. Couchez vous tôt, fermez les yeux. Dormez, on le veut.

Ce week end...

Une petite tartine de sourires avec un peu de confiture de bonheur.






Photo Marie - Montreal

Effet cicatrice

Photo Marie - Montreal

Il n’a pas fait ce qu’il avait promis.
Il est dans ce bar, ce bar qui est comme cette cave autrefois surchargée.
Il repense à cette chaire amoncelée, rosée, suante et nauséabonde.
Il lui semble avoir danser avec ces monstres.
Il se questionne.
Il appréhende une nouvelle brûlure.
Il prend son sac, le jette devant lui, comme a fait Ena quelques jours avant.
Il se souvient alors à cet instant de ce sourire équivoque.
Il sort.
Il a quelque chose à faire.

...

Welcome little Telma

P'tit môme...

...à venir... qui vient
Nath, parfois tu crois comprendre quelque chose puis tu l'embrasses et tu ne sais plus rien! bientôt...

Con connestibusque

Écho pour écho, rythme pour rythme, vocifération contre clameur, marée contre geyser, confession contre obligation, océan contre ruisseau. Tue, assomme, saborde, noie, creuse un trou dans la terre, empile les montagnes, mais fais taire ce truc-là !!!

Comment...

Je viens de terminer un très beau livre "Comment devenir un monstre" de Jean Barbe et je n’arrive encore pas à poser les mots sur ce roman terriblement humain. Ce livre est une réflexion sur la guerre, sur l'homme en général - sa fragilité et sa capacité à devenir quelque part inhumain ou plutôt tellement humain. Je l'ai beaucoup aimé pour les réflexions qu'il a été capable de créer en moi et il ne m’aura fallu que 4 jours pour dévorer ce roman de 336 pages... un vrai monstre!

Je cours les librairies pour trouver son livre sur l'espoir... ou comment devenir un ange

Esprit d'escalier

Horde de jeunes femmes amatrices de levrette défilant dans les rues de Bastille à République en scandant "plain pied - c'est pas le pied!" voilà pourquoi elles choissisent des amants qui habitent haut!

Désolée, quand on a l'esprit en colimaçon...

Petit chat

Paula

Je ne crierai plus à personne que je les aime, sauf sur le quai d’une gare, et surtout plus aux sourds. Mais je veux bien te murmurer, oui te murmurer très fort, à toi petit chat, tranquillement, je t’aime.

Le vieux jardin d'Im Sang-Soo

L’esthétisme d’Im Sang-soo n'agace pas, il ravit... L'oeuvre se veut à la fois un récit politique et un mélodrame romanesque.
Moi je dis une merveille de délicatesse

Rendez vous avec Juliette...

Jeter un œil. Une dernière fois. Faire le souhait d’apparition. Entendre les vibrations. Toujours l’oreille tendue, les sens à l’affût. Maudire puis pardonner. Fermer les yeux pour les ré ouvrir. Caresser la peau qui frémit. Chérir ce ventre douloureusement impatient. Espérer la colère. Se lever, se relever puis chuter. Déglutir, faire passer, laisser faire. Toujours déglutir pour laisser passer. Dessiner les lettres adorées. Imaginer la rondeur des mots. Entendre la dureté du ton et la douceur du son. Rouvrir soudain sur la porte ouverte : personne

Photo Marie

Late...

Photo Marie

You offer your mouth for a perfumed kiss, you push your body against the hardness of his cock...

23:02 Le balai de chiotte

Photo Marie - Paris 2007

C'est compliqué....
C'est relié...
Une danse pour corps mous.
Marcel était là sans compter sur Jack.
Il venait de la caserne.
Il a développé une pratique de l'art tangent.
Dans la chute, un morceau de scooter,
Les chaussures en plastique de son premier amour.
Dans la tempête il sera peinard
Jack assis sur une chaise, en l'air, en équilibre très précaire
Il attendait la chute,
Il avait des choses à dire, Jack
La sculpture est en état d'érection.
Jack O'Metti - Duchamp vous êtes formidables.

Georges

Photos Marie - Paris 04_06

La première heure de la journée s'achève, le soleil commence à chauffer l'eau du bain et les hirondelles se disputent bruyamment les moucherons autour de la maison. Après avoir enfilé un vieux t-shirt malodorant et un caleçon douteux, Georges reste assis, les yeux dans le vague, le nez plongé dans l'agréable fumet d'un café noir. Des sons puis des mots et enfin des phrases se matérialisent peu à peu dans les nébuleuses endormies de son cerveau.
- "keske jvé fère ojourdui?..."

Lettre à la muse massée des masseurs

J’ai rejoint pour ma part la grande ville sous un ciel de plomb qui pèse des tonnes depuis l’avènement du « sinistre ». Tu sais, c'est un temps qui me presse à hiberner, à quitter les heures ou les jours de pluies froides. C’est comme ça que je reste sous ma couette, au fond, en boule, C’est comme ça que je crie, je pleure, je ris et me débats, que je joue avec les plis du drap et que j’écris les mots qui feront un jour mon livre. C’est comme ça que je peux rester, des heures, des jours, jusqu’à ce que le temps revienne à « mon beau fixe », jusqu’à ce que je me sente un peu plus grande. Et là, je m’en irais au salon de la bougeotte, je dégagerai cette mèche prisonnière, je tropicaliserai ma lucarne et dirais d’élégants gros mots. Et puis flûte, même si ce sanglot coincé là me rend chagrine, je vais grandir…sous ma couette !

Se souvenir...

Le violon d'Ingres de Man Ray

...des petites pensées inabouties, amusées et sans conséquences, des lèvres sauvagement joueuses, de la langue qui pliait et dépliait les rides, de la texture de la salive répandue, du drap posé délicatement sur la peau, des escaliers sans fin, des intentions devinées, des sourires gourmands, des agressions de douceur, des silences bavards et plein de ce qui ne s’est pas déclaré, de la robe du vin, de la demi-heure pour venir, des coups de gueule, de sang, de chaud, du sel éparpillé, du goût salé de la peau, de toute la nuit pour écouter enfin, comme c’est bavard et ça gueule d’amour un corps.

Nepal by Andre

Photo Andre - Seepa, Nepal Far West, April 2007

Du nouveau du côté d'Andre !

Robard Hewes

Up there

Je vous présente ici...

La famille Prunelli la Loose
...à suivre

Dans Mes photos

...

...drôle de réveil, drôle de journée, ciel lourd et chargé. Rien pour dissipé toute cette m... de nos urnes.

Les clefs ont été rendues au pire sinistre de l'intérieur que l'on ait connu...!

Girouette

Photo Andre - Afghanistan 2004

Sur une bouée
Est tombée une boussole

Affolée par ses deux pôles
Son aiguille saute du midi au Nord et du Nord au midi

Les itinéraires se brouillent
Les horizons se confondent

L'intuition de Mademoiselle
N'est plus qu'une boussole affolée...

Prendre les informations. Les résultats. Par acquis de conscience faire un rapide calcul, 30,7 + 18,4/2 + 11,05 + 2,41 + 1,35 = 54,7 vérifier : 25,17 + 18,4/2 + 4,29 + 1,92 + 1,57 +1,43 +1,35 + 0,38 = 45,3. CQFD

En pleurer. Pays de merde.

Une valise aux quatre saisons…

Photo Jackie C

La valise tout d’abord parle de voyage et il n’y a pas de voyage sans souvenirs ! Une valise porte et transporte autant qu’elle forme et déforme.
...
La valise aux parfums d’une vie, les parfums d’une enfance, le parfum d’un amour, le parfum d’un défunt, le parfum d’un jardin secret, le parfum d’une amie, d’amis et le parfum d’une famille / ma famille.
…

"C'était madame Gay ( Une Dame très âgée ) / rue pomme d'or, qui m'avait présenté le chemin d'une vie sous quatre saisons. Elle m'avait touché! Quand elle me voyait toute pétillante glaner dans cette rue de petites histories croustillantes (elle fût là , un trésor pour moi ), elle me raconta comment l'hivers fût terrible pour son époux , comment il avait eu si froid avant de partir pour un autre voyage…"

Délicieuse contribution de mon amie Jackie

Nuit de juillet 97...

Folle nuit, humeur douce pour un été à venir…
Tourbillon d’odeurs, vent de folie sur les planches…
Grande appréhension de l’assiette brisée, qui se brisa plus d’une fois…
A la Popotte du Marché Central à Casablanca !

18:50 pm...

Photo Marie - de ma fenêtre...

Une odeur de poireaux et oignons... me rappelle les tartes que mon père préparait, ma grenouillière, les morceaux de jazz et les conversations interminables et animées des adultes...

18h50 la lumière est là, s'évanouit peu à peu mais de plus en plus tard...

Les odeurs et les couleurs sont des puissants déclencheurs de souvenirs... et ce soir je me souviens...

... et pense à vous où que vous soyez!

Photo Marie - de ma fenêtre...

Ah bon...?!!

Ce soir un morceau choisi par Nina, ma petite soeur !

Caramba !

Photo Marie, Barcelone

Un vacio que tiene un nombre solamente en mi cabeza y que me da demasiodo miedo !

Urgell

« …tant il maîtrisait pleinement et entièrement son corps, tant sa raison tenait tant à ses ordres et à sa disposition, commandant aux yeux de ne pas pleurer, à la langue de ne pas parler, au cœur de ne pas trembler ni de palpiter… » - Plutarque

Mais dans son coeur

Une estafilade,
La sève coule
Et mon cœur saigne à blanc

...

Photo Marie

L’indocilité du récalcitrant…
Vous avez dans le mille
Et bien moi, je m’y retrouve !
Indocile jusqu’au bout des doigts,
De mes pensées à mes actes
Une vraie tête de mule,
Un vrai mulet entêté,
A qui l’audacieux a dit...
« qu’il est sot de laisser ce qui est accessible pour rechercher ce qui ne l’est pas »
Mais voyez-vous !
Parmi les autres passions et maladies,
Celle de l’indocilité du récalcitrant
Est une tempête plus dangereuse que la folie…

Chèvre...

Photo Marie - Paris

J’ai quitté M. Seguin et me voilà redevenue chèvre…
De mes rendez vous, il y en a un qui ne manque pas d’air...
Un autre qui n’a pas manqué d’audaces…
Je cherche toujours ma place… Douillette, chatouilleuse, ouatée et généreuse !

Petite gribouille...

Photo Marie - Paris

Une entité parmi les entités.. Ce qui est différent est le dernier sourire échangé, l'oeil brillant et plein d'espoir! voilà ce qui a été différent! Le coeur débordant, les émotions vives, j'enroule mon écharpe rose et orange autour de ma nuque, enfile mon manteau et me faufile dans les dédales des rues bercée par la Tosca de Puccini. Je disparais furtivement laissant derrière moi un amour de songe.

Des rêves plein le monde...

Photo A. Dubois et FX. Tanguy

Branchée sur radio Kaboul, je fais la rencontre de 2 collectionneurs et passeurs de rêves… Rencontre époustouflante !

Je me suis toujours dit qu’en rentrant d’un grand voyage, souvent on a un manque de partage. Ces deux-là ont rêvé de partager leurs rêves et ceux des autres… Ces deux-là ont tout simplement eu une idée de génie…

À ces deux-là je dis qu’ils entendront parler de moi !

Bon rêve de vie !

Des rêves plein le monde

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve."
Antoine de Saint-Exupéry

Mohammed Saïd...

Photo Marie - Mohammed Saïd, Port Soudan 2005

Yousra, Salem et les autres...

Et je me dis encore et encore : pourquoi est-ce toujours les enfants qui paient les frais de la connerie humaine et notamment celle des adultes ?

Ce matin...

Photo Marie

Le nez plongé dans l’agréable fumet d’un café noir, je manque de renverser la tasse. Je suis un peu maladroite! Le pain est en train de grillé, je le sens et j'aime ça. La pièce est encore imprégnée de l’odeur des 4 épices, le poivre, le girofle, la cannelle et la muscade, qui m'ont servi à préparer des clémentines poêlées. La chronique de Slama fait écho. Et ce café, fichtre qu'il est bon !

Mon secret, ce matin c'est…

Il va y'avoir du taf lundi...

Photo Marie

Kinshasa, Turin, Alexandrie, Sarajevo, Porto Alegre... va falloir penser à mettre la bouchée double! Elles ne vont pas se faire toutes seules les éco-régions...

Revoir ma méthodologie sur cette enquête qui patine ; imaginer, anticiper sur ce que sera Montréal ; ne pas oublier d’y mettre les chiffres, nerfs de la guerre ; rappeler Briks, oups sorry Miss Hilda Logan, et lui demander ce que Toronto devient et veut devenir ; confirmer mon RDV à Barcelone et retrouver mes supers compagnons de galère ; régler l’affaire de l’intrus qui rôde depuis peu dans les couloirs.

Pour l'heure, ville blanche m'attends...

Film espagnol (en catalan) de Marc Recha avec David et Marc Recha. (1 h 32.)

Ce film est pour tous les espiègles qui aiment regarder le soleil brillé à la surface de la mer, marcher sans hâte dans les collines ou les villages, écouter l’herbe qui pousse, écouter encore les feuilles des arbres qui murmure dans le vent chaud. C’est une sensation d'été qui se propage à travers l’hiver frisquet. Je me suis donné la peine d'un peu d'abandon, et je suis partie en voyage avec les jumeaux, et j’en ai retiré en plus de l'émotion sensuelle des images, quelques idées qui trotteront longtemps dans ma tête.

La boca

Photo Marie

Le marchand des 4 saisons lui apporte des chapeaux, plein de chapeaux multicolores. Elle a monté haut la main les marches 4 à 4 jusqu’en haut du ciel et du septième. Elle n’a pas inventé le théorème des 4 couleurs, mais elle a sans doute la meilleure recette de quatre-quart que je connaisse. Entre 4 yeux, je lui dirais qu’elle est la reine des 4 horizons ! Olé !

On l'aime déjà..

C'est ce qu'elle m'a dit il y a peu de temps.
Aujourd'hui petit haricot grossit... c'est ce qu'elle m'a écrit ce soir.
Loin des champs où cours les lièvres et des flèches qui transpercent le ciel, il grossit, il grandit dans le pays du "grand" fleuve, p'tit môme de la rue Pomme d'Or.

Où est la terre des promesses ?

Sous la plume d’Anne-Marie Schwarzenback, je revis mon errance en terre afghane et mon questionnement sur le statut de la femme en terre d’islam. Comme cette exploratrice soixante ans en arrière, j’ai tout vécu dans ma chair, dans mon cœur. Je n’oublierais jamais ces silhouettes grises et bleues claires et où sous l’ourlet dépassaient les pointes recourbées des souliers des paysannes, les talons usés des pauvres, les sandales brillantes des femmes riches.

Extrait du livre...

Il était une fois un poète

Photo Marie - Bordeaux

Face ou pile ?

Pile ! Continuons de mettre ces mots en piles

Leur essence est notre combustible

Jouons encore de ce jeu si subtil

Et que ces mots à nouveau défilent

Filent s'enfilent !

Que nos désirs ne s'effilent.

Jolie contribution de mon amie Jackie

Oups.. j'ai trébuché mais je ne suis pas tombée!

Laurence,

A la diète, ce soir
Je brandis
Mon drapeau blanc

Retour aux sources

Photo Marie - Tanger

Une voix précieuse, une voix d’or
Elle me rappelle ce pays
Si riche à mon cœur
Qui m’a vu grandir
C’est une pincée de cannelle
Sur mes rêves d’enfant
C’est de bout en bout
Que je recouds ce que je suis
Des escarbilles de colère
Des trombes de passion
Et des débordements de joie
Beau pays, c’est ainsi
Que le grain de coriandre a poussé

"La prochaine fois je vous le chanterai"

C'est avec détachement, oui avec détachement que ce matin je me réveille en musique! De Nougaro à Denez Prigent, d'Armorique à la terre d'avenir, de Chateaubriand à Zweig, des îles à la lande... Ma belle-île en Mer, Ilha do Mel!!!

je suis triste merde
c'est toujours là

18h et quelques heures plus tard.

Photo Marie - Paris

...mon refuge, chez Azou!

Laurent

Et ces toc show ?
On vise bas
On colporte
Que des vices, bah!
Peu importe!
C'est bien que l'idiot mate

13h...

C’est comme cette enivrante douceur
Qui coule, s’écoule dans les veines,
Cette peur délicieuse qui envahit tout le corps,
13h10 mon cœur tangue, puis flanche,
La peur a eu raison de moi,
Le doute s’est incrusté,
13h12 je pleure
De joie
Attendons 18h…

Un ange passe...

Photo Louis - Paula

Ce joli minoi
Me rempli de joie

A tir d'aile
Je pense à elle

Petite pomme d'orenge
Tu es belle comme un ange

L'alizarine et la cochenille
Des orangés éclatants pour toi petite fille

J'ai hâte...

Photo Marie - Sitges

J'ai hâte...
De te sentir de tout mon soul
D'écouter tes petites maladresses
Qui me touchent
De tirer sur l'un de tes cheveux
En guise de caresse
De t'embrasser doucement
Sur les paupières
D'effleurer tes lèvres, juste
De sentir ton souffle
Dans mon cou, ma nuque
D'en crever de désir
Sous les frissons, sous la fièvre
De te montrer
Oui de te montrer...

Tout le monde n'a pas la chance de gagner au Loto...

Elle est à la fois les quatre épices, le poivre, la girofle, la cannelle et la muscade. Elle ne sera pas au 4 de telle rue, la maison de cette rue qui porte le numéro 4, tu sais…?? Mais elle rejoint pendant 2 jours le 9 rue Schoelcher où tous les liens se tissent. Kiss kiss strong little woman!